Le matin en Lolita Lempicka
Publié le 26 Septembre 2014
J'aime le matin. J'aime le début. J'aime les débuts de tout d'ailleurs.
Le matin très tôt, 7h, 8h peut être. Plus tard, c'est déjà trop tard. tout est à inventer. Le matin il y a l'imaginaire. N'importe quel scénario, ce qu'on veut, n'importe quelle histoire est à inventer aujourd'hui. Comme à portée de main. Tout est à écrire.
Chaque matin, ça recommence. Mais ce n'est jamais tout à fait pareil. Rien n'est joué encore. Après la machine sera en marche. Mais en attendant...
J'aime avoir les idées embrouillées, le visage sous les draps, sentir la douceur du coton, le moelleux de l'oreiller, trouver ça bon, me dire oh non encore un peu, un tout petit peu, je reste. Et puis, sortir du lit, doucement, un peu endolorie, faire quelques pas et sentir le carrelage froid.
Alors je me prépare un café. Pendant que l'eau chauffe, je colle le nez à la vitre. C'est tout froid. Parfois, c'est là, le visage appuyée contre la vitre, que je me souviens d'un rêve. Ca me surprend souvent. J'aime bien être surprise. Une image s'impose à l'esprit, un sentiment bizarre m'envahit. C'est toujours un peu bizarre les rêves, non ?
Un café fumant à la main, je me donne quelques minutes. J'ouvre la fenêtre, je regarde, j'écoute. Je ne fais que ça. J'observe le monde qui se réveille. Tranquillement.
Et tranquillement, je sors de ma bulle.
top & short "Lou", esprit lingerie (soie & coton bio),
ancienne collection printemps/été 2012 EKYOG invite Lolita Lempicka, EKYOG